Probablement la rue la plus chargée d’histoire de la ville. C’est là que se trouvent l’hôtel de ville, construit en 1906 grâce au legs de la famille Golart-Palau, ainsi que de majestueuses maisons d'americanos (émigrants fortunés rentrés d’Amérique). Can Font et Can Busquets, construites fin XIX^e, d’inspiration néoclassique, en sont deux des plus clairs exemples. Mais Can Mir reste l’un des bâtiments les plus intéressants. Ce bâtiment fut un mas du XV^e s. à 1906, date à laquelle le propriétaire voulut restaurer la maison pour lui donner un air médiéval.

Le cimetière de Canet est le résultat d’une loi de 1830 qui obligeait à procéder aux enterrements à l’extérieur. L’emplacement choisi fut le champs d’en Tinoia, au sommet d’une petite colline. Le cimetière comprend quelques pièces réalisées par de grands artistes. Nous nous devons de mentionner le panthéon des Busquets, construit entre 1906 et 1909 dans un style moderniste très léger. Lluís Domènech i Montaner dessina trois panthéons : ceux des familles Font Montaner, Montaner Malató et Domèmech i Montaner.
Mais l’Àngel del Judici, œuvre du sculpteur Pagès Serratosa, sur le panthéon de la famille Pau Font, est certainement le monument le plus significatif.

L´origine de la croix de Pedracastell remonte à 1901, quand le Pape Léon XIII demanda aux villages de dresser des croix pour fêter le siècle nouveau. En 1902 fut construite une croix dessinée par Lluís Domènech i Montaner, à l'initiative de Marià Serra. Mais ce monument tomba en 1926 lors d’une forte tempête. La deuxième croix, copie de la première, fut levée un an plus tard. Avec l’arrivée de la guerre, le mouvement anarchiste décida de la démolir en juillet 1936. La croix actuelle date de 1954, elle fut construite à l’initiative d’un groupe de jeunes catholiques.

Les 40 marches les plus célèbres de Canet. Cet escalier imaginé en 1914 par Josep Cabruja pour remplacer la rampe existante est flanqué à gauche d’une maison aux éléments classiques et à droite, d’une mosaïque en céramique avec la figure d’un Christ à la Croix (l’original de Ramon Puig i Gairalt fut détruit pendant la Guerre civile) et d’un lampadaire moderniste en fer et en verre.

L´arrivée dans la vallée de Canet de personnes originaires du Montnegre obligea la construction d’un nouveau temple paroissial. Le bâtiment fut construit entre 1579 et 1591 sous la direction d´Onofre Anrich, mais l’église actuelle est le fruit de nombreux réaménagements. Le plus important eut lieu entre 1940 et 1946, quand toute la croisée du transept, tombée pendant la Guerre civile, dut être reconstruite.
Sur la façade, la partie la plus impressionnante est le clocher de 42 mètres de haut, terminé en 1805, qui symbolise l'âge d’or de la marine de Canet. Architecturalement parlant il est très intéressant, car les formes géométriques y sont soigneusement traitées. À l’intérieur du temple, les différentes phases de construction sont clairement visibles. La première partie est de style gothique tardif, alors que la croisée est de style néogothique. La chapelle du Très Saint, reconstruite vers 1950 dans un style baroque modernisé, est aussi très intéressante.

Jusqu’en 1910, l’arrivée au sanctuaire de la Miséricorde se faisait par un chemin labyrinthique. C’est cette année-là que l’americano Josep Mora céda les terrains du début de la promenade jusqu’à l’actuelle école de musique. Après quelques polémiques, les derniers détails furent achevés en 1917 : des platanes furent plantés, des bancs installés, et la fontaine dessinée par  Ramon Puig i Gairalt fut construite.

Canet dispose d’un long balcon sur la mer. La promenade est un endroit parfait pour se détendre, marcher ou faire du sport. Tout l'espace est bordé de palmiers et d'arbres qui apportent une ombre plaisante en été. Dès le mois de mai, les baigneurs se rendent sur la plage, attirés par ses 2100 mètres de long et la grande qualité de ses services comme par exemple le poste de la Croix Rouge, les passerelles pour les personnes à mobilité réduite et un bon nombre de guinguettes.

Sur ce vaste espace confluent les deux principaux torrents de Canet de Mar, la Gavarra et la Buscarons. Depuis 2002, l’eau circule par un passage souterrain et tout l’espace supérieur est fermé à la circulation. De cette manière, un important îlot réservé aux piétons a été créé, avec une vue unique. Au sud se trouve la Méditerranée et au nord, la maison-musée Lluís Domènec i Montaner. Sur les côtés se dressent d'importants bâtiments comme Ca la Bianga et l’Ateneu, construits sous la direction de Lluís Domènec i Montaner, ainsi que quelques maisons d’americanos.

Après les travaux d’enfouissement du torrent, cet espace est devenu un pôle d’attraction commerciale. De nombreux magasins se situent des deux côtés et avec le nouvel aménagement, une vaste zone a été créée pour les piétons. De plus, le torrent sert d’axe au centre historique, car de là partent les rues les plus anciennes de la ville, comme par exemple les rues Església ou Saüc. La Buscarons débouche sur la riera Sant Domènec, transformée en grand balcon sur la Méditerranée.

La dévotion de Canet de Mar pour Marie se reflète dans le majestueux Sanctuaire de la Miséricorde, construit entre 1853 et 1857. L´architecte Francesc Daniel Molina donna un style néogothique à tout le projet. Cela s’apprécie clairement sur la façade, avec l’arc gothique qui encadre l’entrée et une rosace de grandes dimensions. L´intérieur présente un état très différent de l´original à cause de l’incendie de 1936. Le feu toucha toute l'ornementation du bois, les peintures, la toiture et l’image de la Vierge. Les peintures actuelles, effectuées de 1997 à 2001, veulent imiter partiellement celles qu’il y avait dans le temple. Le Sanctuaire est célèbre dans tout le Maresme grâce aux nombreux couples de jeunes mariés qui choisissent la majesté du temple pour célébrer leur union.